Le candidat au poste de secrétaire général de l’UGTCI, Léon Joseph Ebagnérin, a lancé sa campagne hier, à la salle de conférences du ministère des affaires étrangères. La tête d’affiche de la liste « Allons plus loin ensemble » était pour l’occasion entouré de tout son staff. Dans une ambiance surchauffée et bon enfant, celui qui est actuellement le 1er secrétaire général adjoint de l’UGTCI et PCA de la CNPS a été adoubé par un public acquis à sa cause. Evoquant la grande mobilisation du jour, le directeur de campagne, Akanza koffi Joseph, a indiqué que ce sont 300 secrétaires généraux de syndicats affiliés à l’UGTCI, et qui sont du reste des délégués devant prendre part au congrès électif du 08 septembre qui étaient présents dans la salle. Toute chose qui a fait dire aux différents intervenants au pupitre, dont certains sont venus de l’intérieur du pays, que la victoire du camarade Ebagnérin est acquise. Le camarade-candidat a décliné en 12 points l’action qu’il veut mener à la tête de la Centrale: « le syndicalisme de participation responsable que nous arborions hier doit faire aujourd’hui sa mue, car après avoir permis que notre pays, sur la base de sacrifices consentis, connaisse un véritable développement, il nous est fait l’impérieux devoir de nous inscrire dans un partenariat des plus pro actifs assis sur une plate forme de dialogue constant, permanent et persévérant. » Il a pris l’engagement de reformer l’Union et de lui redonner ses lettres de noblesse, au regard de sa représentativité sur le terrain. Pour se faire, il envisage d’obtenir de la concertation avec l’Etat et les autorités patronales des avancées significatives. Notamment en ce qui concerne la ratification des Conventions du BIT ; le respect des lois et de la réglementation du travail par les DRH, la reforme du code du travail, le statut général de la fonction publique, la Convention Collective ; la mise en œuvre des Conventions Collectives interprofessionnelles... ; le développement des relations internationales intersyndicales ; la reforme du Centre National d’Education ouvrière ; le renforcement de la syndicalisation des jeunes ; la promotion de celle des femmes ; la création des coopératives couvrant les attentes des travailleurs ; l’accroissement de l’assistance juridique aux syndiqués, etc.